Sport agoniste de plus de 50 ans? Ça peut!

Qui a dit qu'au seuil ou dépassé les cinquante ans il faut s'arrêter

Sport agoniste de plus de 50 ans? Ça peut!

Qui a dit qu'au seuil ou au-delà de cinquante ans, il faut s'arrêter.

Nous les femmes, une fois que nous avons plus de 45 ans, avons tendance à nous considérer comme un organisme en déclin psycho-physique lent mais inexorable.

Peu importe si nous nous sentons toujours attirants et jeunes. Peu importe que nous soyons toujours bien équipés en batteries. On a tendance à vivre le temps qui passe, comme un transfert vers un lieu inconnu, voire un peu effrayant dans certains coins.

Ayant grandi avec le modèle d'une femme en pleine affirmation dans tous les domaines et ayant participé aux étapes de cette affirmation, nous devons admettre que nous ne sommes pas tout à fait prêts à accepter le changement. Changement, qui pourrait simplement signifier «rétrograder» et amener la supercar aux stands, pour la remplacer par un véhicule moins hyperbolique, mais plus durable à tous points de vue. Nous n'avons pas à lâcher prise!

Donc, nous cinquante (ou presque) sommes encore dans le jeu, ou pas?! Sommes-nous prêts à nous lancer dans une folie capable de nous ramener vingt ans ou plus ?!

C'est une aventure que nous raconterons sous toutes ses facettes, pour montrer que l' âge n'est qu'un bon indicateur numérique pour les statistiques ou les enquêtes socio-démo, mais qu'il ne représente absolument pas ce que nous avons à l'intérieur : le feu sacré, impossible à éteindre.

C'est l'histoire des exploits d'une équipe de «sur» rameurs, strictement féminins, qui ont décidé de revenir en compétition. Tout comme ils l'ont fait dans leur jeunesse. Il y aura du plaisir, car les difficultés, les imprévus, les douleurs (plus que les joies) seront les soi-disant «fondamentaux» de ce projet.

Des courses, qui devraient être difficiles, compte tenu de la forte participation d'ex-agonistes agressifs tels que les pit-bulls. Mais durs, nous le sommes aussi, qui subissons presque cinq entraînements par semaine, avec un enthousiasme qui rivalise avec les enfants et nous avons hâte d'être prêts pour la compétition.

Il y a des difficultés, à savoir: les aspects physiologiques de l'entraînement, la réponse de notre corps aux stress imposés par les charges de travail, la nutrition chez les «sur» sportifs, les cosmétiques adaptés pour protéger le visage et le corps des rayons du soleil, les vêtements technicien ciblé.

On parle des femmes, de nous les femmes et de la façon dont le sport de compétition pratiqué à un âge mûr est capable d'insuffler une nouvelle vie avec une humeur un peu ternie.

Peut-être, en réussissant même à ralentir l'horloge de l'âge.